ACTIVITES
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FORMATION PROFESSIONNELLE | |||||||||||||||
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Le
service audiovisuel de l’Union Latine, qui accorde une importance
particulière aux jeunes souhaitant intégrer le domaine du cinéma, met
en place, chaque année, une session de formation professionnelle sur les
techniques cinématographiques. En 2001, le service
audiovisuel a organisé sa formation annuelle au Conservatoire Européen
d’Ecriture Audiovisuelle (CEEA),
à Paris, sur le thème : « Les techniques d’écriture de
scenarii ». La formation s’est déroulée du 5 au 30 novembre 2001.
Dix étudiants ont été sélectionnés sur dossiers. En voici la liste :
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Le programme des activités proposées par le CEEA comprenait des ateliers de dramaturgie, de production de court-métrage, ainsi que des ateliers de créativité qui ont permis aux candidats, à la fin de la session des cours, de monter une scène de leur scénario avec des acteurs professionnels. En
parallèle, le Conservatoire a organisées de nombreuses rencontres avec des professionnels français de l’audiovisuel
et a proposé aux candidats des activités
telles qu’une visite de la Bibliothèque de l’Image et du Film ou
des avant-premières de films français. De plus, les candidats ont eu
la possibilité d’assister aussi aux cours proposés par le
Conservatoire dans le cadre de leur formation traditionnelle. |
RETROSPECTIVE | |
Une
des interventions du service audiovisuel de l’Union Latine porte sur la
réalisation d'une rétrospective cinématographique annuelle qui sera
consacrée à l’œuvre d’un réalisateur ou à un thème. |
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En 2001, la rétrospective annuelle du service audiovisuel était consacrée au cinéma andin. Ce cycle qui a eu lieu du 17 au 31 octobre 2001 à l’Instituto Cervantes de Paris, a permis de présenter une sélection de dix films issus de la production récente des cinq pays andins : la Bolivie a présenté Jonas y la ballena rosada de Juan Carlos Valdivia et Cuestión de fé de Marco Loyaza ; la Colombie a présenté Diastole y sistole : los movimientos del corazón de Harold Trompetero et Soplo de vida de Luis Ospina ; l’Equateur a présenté Entre Marx y una mujer desnuda de Camilo Luzuriaga et Ratas, ratones rateros de Sebastian Cordero ; le Pérou a présenté La Carnada de Marianne Eyde et El bien esquivo de Augusto Tamayo ; le Venezuela a présenté Amaneció de golpe de Carlos Azpurúa et Manuela Saenz de Diego Risquez.
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RESTAURATION | |
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La
pellicule sur laquelle nous pouvons admirer un film est un support très
altérable et chaque année, de nombreuses œuvres cinématographiques
disparaissent ou sont détruites. C’est pourquoi la restauration de
films constitue un des points clé du service audiovisuel. La conservation
du patrimoine cinématographique est, en effet, un problème crucial pour
la valorisation de la mémoire historique des peuples : sauvegarder
le passé signifie construire l'avenir ; toute action de diffusion du
patrimoine cinématographique doit être rattachée à un projet voué à
la conservation et à la restauration des chefs-d’œuvre du cinéma
latin. Le
service audiovisuel développe des activités de coopération avec
d’autres institutions s’occupant de restauration, notamment les cinémathèques
du monde latin membres de la FIAF
(Fédération
Internationale des Archives du Film). |
Le
service audiovisuel a participé, en collaboration avec la Cineteca
Nazionale di Roma, à la restauration du film, Siamo
donne (Nous,
les femmes, Italie,1953) de Roberto Rossellini, Luchino Visconti,
Alfredo Guarini, Gianni Franciolini et Luigi
Zampa. La
cena delle beffe (La farce tragique, Italie, 1941) de Alessandro
Blasetti, a été restauré par Cinémathèque française avec le concours
de l’Union Latine. Le
film Paris
qui dort (France,1923) de René Clair, a également été restauré
par la Cinémathèque française avec le concours de l’Union Latine. Le
service audiovisuel, en collaboration avec le Ministère de la Culture brésilien,
a participé à la restauration du film O
padre e a moça (Le
prêtre et la jeune fille, Brésil, 1965) de Joaquim Pedro de Andrade.
Le
film Marihuana
(Argentine, 1950) de León Klimovsky a été restauré en collaboration
avec les Archives du Film (Centre National
de la Cinématographie – CNC). De plus, dans le cadre de cette politique de restauration des films appartenant au patrimoine cinématographique latin, le service audiovisuel a choisi d’organiser une large diffusion de ces films, dans les pays membres. Cette opération a débuté avec la projection du film Paris qui dort aux archives nationales des films de Roumanie à Bucarest, le 19 décembre 2000. Du 7 au 27 juin 2001, le service audiovisuel a organisé un cycle complet à la Filmoteca Española de Madrid qui a permis de présenter quatre films restaurés grâce au soutien de l’Union Latine. Ces quatre films ont ensuite été présentés à l’Institut Italien de Culture de Lisbonne entre le 2 et le 11 juillet 2001. |
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SOUTIEN AU CINEMA PARISIEN LE LATINA | |
L’Union
Latine soutient l’activité menée par le cinéma Le
Latina à Paris. Espace culturel latin composé de deux salles de cinéma
(salle Buñuel et salle Rossellini), d’une galerie d’art (Galerie
Renoir) et d’un bistrot-salle de danse (Bistrot Latin), le Latina est en
premier lieu un cinéma indépendant dont la programmation est
exclusivement consacrée aux films d’expression latine (en espagnol,
français, italien, portugais et roumain) présentés en version originale
sous-titrée en français. |
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Classé par le Centre National de la Cinématographie en tant que cinéma « d’art et d’essai » catégorie « recherche », Le Latina est un lieu de découverte et de diffusion des cinématographies latines. Depuis sa création en 1984, son activité se traduit tous les ans par la présentation d’une quinzaine de films en sortie nationale, par des festivals autour d’un auteur, d’un pays ou d’une thématique commune traitée dans les différentes cinématographies latines et par des actions de promotion des festivals consacrés en France aux films latins. Entre ces différents types de programmation, Le Latina présente tous les ans environ 100 films.
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En
outre les films projetés sont soutenus par un grand nombre de
manifestations exceptionnelles qui offrent au public l’opportunité de
rencontrer les réalisateurs, les acteurs, les producteurs et les
critiques de cinéma et de dialoguer avec eux. Considérant
que l’Union Latine et Le Latina ont un intérêt commun à diffuser des
films originaires des Etats membres de l’Union Latine, le cinéma
d’expression latine étant insuffisamment connu en France, l’Union
Latine appuie de différentes manières l’action du Latina. Elle
participe régulièrement aux avant-premières des films en sortie
nationale au Latina, organisées en présence des réalisateurs. De
même, elle réalise au Latina certains aspects de son action de soutien
à des festivals de cinéma latin : conférences de presse, reprise
des films en compétition ou présentation du palmarès. |
FESTIVALS DE CINEMA LATIN | |
Le service audiovisuel depuis plusieurs années apporte son aide et son soutien aux principaux festivals dont la programmation est tournée vers les cinématographies des pays membres de l’Organisation. A ces occasions, le service audiovisuel peut favoriser l’organisation de rencontres entre le public, de jeunes cinéastes et les opérateurs du secteur cinématographique et audiovisuel afin de renforcer l’importance et la spécificité du cinéma du monde latin. Partenariat entre l’Union Latine et « la Cita » du Festival International de Biarritz L’Union Latine, depuis plusieurs années, soutient et collabore étroitement avec le Festival international de Biarritz qui est consacré au cinéma et aux cultures de l’Amérique latine.
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En 1999, l’Union Latine a créé un Prix du Film Documentaire latin consacré au thème du « Dialogue entre cultures : regards sur l’Amérique Latine » qui a pour but de faire connaître la production audiovisuelle documentaire latine dans sa richesse et sa diversité au sein des pays membres de l’Organisation, auprès des professionnels, des médias et du grand public. Elle doit aussi permettre sa diffusion sur différents marchés. Le documentaire est un genre télévisuel qui connaît une évolution considérable depuis plusieurs années. Il représente aujourd’hui un enjeu important au sein de l’ensemble de l’industrie internationale de la télévision et du cinéma. Les films et les programmes documentaires ont trouvé leur place auprès du public et ils effectuent même un retour remarqué dans les salles de cinéma. De plus, le développement des chaînes thématiques ne fait que renforcer cette évolution. |
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En 2001, le Prix Union
Latine a été remis au documentaire brésilien Onde a terra acaba du réalisateur
Sergio Machado. De plus, cette année le jury a décerné une mention spéciale
au documentaire espagnol Latido Latino de Eterio Ortega Santillana
et Jose P. Estepa. Par ailleurs, l’une des
missions du service audiovisuel est de favoriser la réflexion menée
par les organismes spécialisés afin de déterminer les conditions
permettant au cinéma d’origine latine une meilleure diffusion. C’est
pourquoi l’Union Latine participe aux rencontres audiovisuelles organisées
chaque année dans le cadre de ce festival. L’édition 2002 de ces
rencontres traitera de la question de la distribution des films latino-américains
dans ces pays mais aussi en Europe. Partenariat
entre l’Union Latine et le Festival
des 3 Continents de Nantes L’Union Latine soutient
depuis plusieurs années le Festival des 3 Continents de Nantes en
collaborant à des rétrospectives ou en organisant des soirées spéciales
Union Latine. L’édition 2001 s’est déroulée du 20 au 27 novembre
2001. L’Union Latine soutiendra l’édition 2002 en collaborant à l’organisation d’une rétrospective consacrée au cinéma africain. En 2001, l’Union Latine et
le Festival
du Cinéma Latino-américain de Trieste se sont unis pour créer
le Prix Union Latine du film à caractère historique qui a été
remis, pour la première fois dans le cadre de ce festival, au
documentaire Yocavil, los pueblos olvidados de Eduardo Abel Sahar
(Argentina – 2001). En 2001, le service audiovisuel a aussi soutenu le Festival du Cinéma Francophone de Chisinãu, en République Moldave qui a eu lieu du 20 au 31 mars 2001 ainsi que le Festival du Film Franco-Hispanique de Miami Beach qui a eu lieu du 18 au 22 juillet 2001. |
RADIO | |
Le service audiovisuel
participe à des émissions radiophoniques qui valorisent les relations
entre les pays membres de l’Organisation. A cet effet, l’Union Latine
collabore à la programmation de la radio
Aligre FM, avec l’émission hebdomadaire « L’Italie en
direct » qui a pour but de favoriser une meilleure connaissance de
l’Italie, aborde des domaines variés (culture, économie, tourisme,
sports…) et organise des débats sur les problématiques
franco-italiennes. L’émission « L’Italie en direct au quotidien »
est plutôt axée sur l’actualité et la musique, tirée du vaste répertoire
italien. |
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L’Union Latine participe,
en partenariat avec l’Unesco, au projet inter-disciplinaire « Insula
2000 » qui a pour but d’instaurer un dialogue interculturel entre
Haïti et la République Dominicaine, pour faciliter leur connaissance
mutuelle. Dans le domaine de la radio, cela s’est traduit par la
diffusion de trois programmes : « Conversaciones en la
Isla », consacré à la culture haïtienne diffusé en République
Dominicaine par Radio Clarin et par la radio Educativa Dominicana ; « Au
coeur de notre île », consacré à la République Dominicaine, est
diffusé en Haïti par Radio Haïti Inter ; et le programme hebdomadaire « La Voz de Unión Latina » diffusé par Radio Clarin en République Dominicaine. La collaboration entre nos
deux institutions se poursuivra en 2002.
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Manifestations Exceptionnelles | |
L’Union
Latine Il
manoscritto del Principe de
Roberto Andò
Italie,
2000 le mercredi 30 janvier 2002 à 19h et le jeudi 31 janvier 2002 à 16h et 19h
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L' affiche du film |
"Il
manoscritto del principe", interprété par Jeanne Moreau
et Michel Bouquet et produit par Giuseppe Tornatore, retrace
l’histoire vraie, à Palerme, dans les années 50, d’une
rencontre spirituelle et littéraire entre Tomasi di Lampedusa (dit
« Il Principe »), auteur de Le
Guépard, son chef d’œuvre et unique roman, et de deux jeunes gens,
Guido, son fils adoptif, et Marco, son seul élève. La forte personnalité du maître marquera autant Guido, brillant aristocrate, que Marco, idéaliste passionné de littérature. Pourtant, leurs rapports amicaux s’en trouveront troublés et traverseront une crise qui ne sera surmontée qu’après la publication de ce « manuscrit », quelques années plus tard. |