Terminologie, connaissances et industrie
Manuel Célio Conceição
Universidade do Algarve
Associação de Terminologia Portuguesa (TERMIP)

 

La terminologie a, en son essence, un caractère interdisciplinaire et coopératif. L'interdisciplinarité se justifie par l'ensemble des savoirs dont elle se sert pour étudier les termes de domaines ou sphères d'activité les plus variés. Le caractère coopératif lui advient du fait qu'elle met en scène et oblige à faire travailler simultanément des intervenants de spécialités avec des préoccupations a priori fort éloignées.

Faire de la terminologie, c'est structurer et présenter des savoirs d'un certain domaine sous forme de systèmes d'éléments interalliés. La structuration est faite selon des critères et des objectifs bien précis.

Les unités de ces systèmes, les termes, ou, éventuellement, les phraséologies sont des représentations linguistiques qui synthétisent des traits conceptuels, ce sont des dénominations de concepts. Elles sont des unités du système de connaissances d'un domaine, c'est-à-dire des catégorisations du savoir auxquelles on accède, dans une perspective sémasiologique, par l'analyse des comportements discursifs des dénominations. Dans une perspective onomasiologique, l'objectif n'est pas d'accéder aux concepts, mais de décider quelle est la dénomination la plus correcte. Dans le premier cas s'incluent les travaux à caractère plutôt terminographique et dictionnairique, dans le deuxième s'incluent les aspects de création, fixation et harmonisation terminologique.

Malgré les différents besoins du travail terminologique, les termes sont toujours des unités de connaissance relationnelles et situationnelles, car ils sont indissociables du contexte socioculturel et des contraintes communicatives et éditologiques des discours dans lesquels ils vont être insérés ou ont déjà été utilisés. L'aspect relationnel est dû au fait que leur signification n'existe qu'à l'intérieur de l'ensemble. On peut ici rappeler la notion de valeur de Saussure et la définition de signification de Trier. Reconnaître l'aspect situationnel, c'est aussi reconnaître la possibilité d'évolution des connaissances dans le domaine où le terme est considéré.

L'activité terminologique est, ainsi, une compilation de connaissances, et son résultat se veut un moyen de leur transmission. Le terminologue construit et reconstruit le savoir d'un domaine bien isolé ou très composite. Les connaissances avec lesquelles il travaille ne sont pas, bien qu'on le veuille, forcément objectives et universelles, car elles sont marquées par des choix, des points de vue, des formations académiques, des objectifs et des supports qui les accommodent. La structuration présentée est, elle aussi, le résultat de l'application d'un filtre de conditionnements dus aux options et obligations de celui qui la fait. La présentation du produit final sera, encore une fois, soumise à la compétence et à la volonté interprétatives de son récepteur / utilisateur.

Le travail terminologique actuel se développe autour de l'élaboration, non plus de bases de données terminologiques, mais des bases de connaissances terminologiques (le concept de BCT est apparu au début des années 90). Il est déterminé par des implications conceptuelles, linguistiques et pragmatiques.

Dans le dessin des bases de connaissances, il faut considérer ces implications et y inclure des informations de type lexical et sémantique, mais aussi bien préciser toutes les informations de type pragmatique. La gestion correcte et toutes les possibilités de création de liens hypertextuels permettront la reconstruction du savoir éparpillé dans les différents champs des fiches terminologiques.

La dimension communicative de la discipline terminologique est mise en évidence et la transmission du savoir est facilitée, car les ressources disponibles et les méthodologies développées par les approches théoriques contribuent à faciliter la circulation des connaissances terminologiques, entre autres.

Pour que l'objectif, qu'est la transmission, soit atteint, certaines conditions sont toutefois à respecter. Les bases de connaissances terminologiques n'ont une utilité que si entre ses auteurs et les utilisateurs il y a une adéquation tant au plan cognitif qu'au plan matériel. Cette adéquation se manifeste par le respect des connaissances préalables des utilisateurs ou par la capacité d'établir des ponts entre elles et les connaissances de la base. L'adéquation se voit par la clarté et la correction de la structure de la base qui doivent laisser comprendre les raisonnements et les choix effectués lors de sa construction et de l'introduction de données. En quelque sorte, la base de connaissances terminologiques ne permettra une vraie communication que si elle aide à établir un plan interindividuel qui englobe son producteur et son utilisateur. Ces bases contiennent des connaissances statiques et aident à la construction de connaissances dynamiques, par exemple en laissant à l'utilisateur la possibilité de contribuer à son amélioration ou actualisation.

La question essentielle paraît donc être le besoin d'interaction qui se fait à tout moment dans ce processus communicatif. L'interaction souhaitée justifie que dans la constitution de corpus d'extraction et de corpus de référence, on considère non seulement les typologies des textes / discours, mais aussi les typologies de leurs usagers et usages.

Les concepts inclus dans ces bases de connaissance sous forme de discours verbal (les dénominations et l'ensemble des informations à caractère terminologique) ou éventuellement iconique (schémas, organigrammes, chronogrammes, images, graphiques, cartes, etc.) et leur organisation doivent donner à l'utilisateur la possibilité de les reconstruire, en appliquant et en développant sa capacité d'interprétation et ses connaissances préalables.

"À la connaissance par représentation métalinguistique, la problématique interprétative substitue la reformulation" (Rastier, 1995: 193).

L'organisation de bases de connaissances, qui peuvent être beaucoup plus que terminologiques, si l'on tient compte de l'analyse des traits conceptuels et de leurs relations avec les aspects linguistiques et extralinguistiques, favorise l'acquisition et la transmission des connaissances. L'acquisition se fait à des moments différents, par celui qui élabore la base et par les utilisateurs de cette base. Ces modèles d'analyse conceptuelle, qui se veulent exhaustifs, valident des représentations cognitives, justifient le choix des dénominations et aident à la création et à l'harmonisation terminologiques.

La coopération entre sciences cognitives et terminologie permet l'élaboration des bases dans lesquelles les éléments conceptuels retenus sont spécifiquement identifiés et facilite aussi la catégorisation et la compression d'informations, à l'image de ce que fait le cerveau humain, mais sous forme informatisée. Avec cette méthodologie de travail, on essaye d'accéder plus facilement à ce que Humboldt, au début du siècle dernier, a appelé la " innere Sprachform " (forme intérieure de langage) où se trouvent les concepts. Nous n'entrerons pas ici dans la discussion sur la définition de la forme intérieure de langage, mais nous retiendrons que les concepts ne sont pas universels et que leur stabilité est toujours provisoire, puisque des changements se produisent dans les connaissances. Ces concepts sont des étapes dans l'histoire des sciences et des technologies.

Les bases de connaissances ainsi faites montrent aisément les changements de l'image conceptuelle et linguistique, donc terminologique, du monde. Toutefois, les problèmes subsistent

" if one concept-system is tranferred to a different environment, as for example by exchanging data " (Czap, 1993 : 22).

Ceci, car l'organisation et les liens établis dans un système ne sont pas absolus et il y a de fortes chances qu'il faille les changer ou les adapter dans un autre système.

Ce genre de bases contribue aussi à la dédogmatisation des connaissances scientifiques et à leur diffusion auprès du grand public par des procédés de reformulation qui conduisent à la vulgarisation. Remarquons que cette perspective est en accord avec la question épistémologique du rapport du sujet avec l'objet qu'est la connaissance scientifique. Le sujet cesse d'être neutre et devient participant, puisqu'il n'y a pas d'observation sans motivation et intérêt, et d'autant plus que " définir un objet de science c'est établir un point de vue " (Parrain-Vidal, 1966 : 145).

Si tout ce qui vient d'être dit est vrai en terminologie monolingue, il en est de même pour la terminologie plurilingue. Dans ce deuxième cas, les assertions interpersonnelles sont encore plus difficiles à formaliser dans les champs de fiches terminologiques. En fait, le plus grand écueil réside dans la quasi-impossibilité, ou tout du moins, dans la grande difficulté de traduire des signes sociaux (Xinmu, 1999).

Pour ce qui est des questions conceptuelles, les recherches sur :

  • les concepts et les archi-concepts (Thoiron, 1994),
  • les réseaux notionnels interlinguistiques (Campenhoudt, 1994),
  • les études diachroniques et comparatives (Dury, 1997 et Conceição, 1997 et 1999) des dénominations,
  • les aspects socioterminologiques (Gaudin, 1993, entre autres),

proposent des solutions envisageables pour les problèmes d'élaboration de bases de connaissances terminologiques plurilingues.

Outre ces types de coopération déjà énoncés entre les créateurs, les responsables de la gestion et des utilisateurs des bases de connaissances terminologiques et la coopération sine qua non entre terminologues et experts des domaines auxquels ces bases font référence, l'activité communicative et de transmission de savoirs de la terminologie peut être un outil de départ pour la contribution au développement technologique et industriel et pour l'affirmation des langues. Ceci surtout pour des langues à tort considérées mineures pour les échanges de connaissances scientifiques et technologiques, comme c'est le cas du Portugais.

L'élaboration de bases de connaissances terminologiques est indispensable, non pas pour des raisons de patriotisme linguistique, mais parce que, quoi qu'on dise, dans la plupart des cas, l'anglais n'est pas et ne sera sans doute pas une espèce d'esperanto ou de língua franca des échanges.

En règle générale, la conscience linguistique des spécialistes dans les divers domaines de la technologie et de la science, tout comme celle des chefs d'entreprise et des décideurs en matière d'activités industrielles, n'a pas encore été suffisamment éveillée. Un des objectifs de cette conférence sur la coopération dans le domaine de la terminologie en Europe, est probablement de contribuer à l'éveil, à la sensibilisation et à l'intérêt de la communauté industrielle, économique et scientifique pour ces questions de politique linguistique et de survie de ces communautés. Il s'agit, comme l'a affirmé Daniel Gouadec, de " terminologie vitale ".

Les investissements dans la construction de produits terminologiques sont, sans doute, un des atouts pour le développement des affaires. Ceci est vrai sur le plan monolingue et sur le plan plurilingue, car même si les consommateurs sont de mieux en mieux formés et informés, ils n'achètent que ce qu'ils comprennent.

L'élaboration de bonnes bases de connaissances permettra par exemple que la rédaction des instructions d'un produit commercialisé soit plus précise et plus ciblée sur un certain groupe d'acheteurs / utilisateurs potentiels. Le travail sur les connaissances terminologiques paraît donc indispensable pour la circulation du savoir entre différents groupes sociaux, tout comme il l'est à l'intérieur d'un même groupe.

Pour les échanges plurilingues ou monolingues avec des langues qui ont plusieurs normes (portugais, espagnol, français, etc.), l'intérêt est, éventuellement, accru. Une entreprise qui veut s'installer à l'étranger ou qui veut faire des affaires avec un autre pays ne peut plus se limiter à traduire ses catalogues de produits et services. Cela vient d'être démontré dans le rapport La communication à travers les cultures d'entreprises, les secrets de la réussite des entreprises européennes, élaboré dans le cadre du programme européen Leonardo da Vinci, et publié sous la coordination de Stephen Hagen. Bien que l'on respecte toujours les cultures d'entreprise, on y montre par des données bien concrètes que la réussite de certaines entreprises et activités industrielles est due aux efforts menés pour privilégier la communication dans la langue et au sein de la culture du pays cible.

"Ce ne sont plus seulement les emplois traditionnels voués à la communication, ceux des directeurs d'exportation ou des standardistes qui doivent maintenant travailler dans un environnement multilingue. À l'heure actuelle, tout employé dans une entreprise, à tout niveau - du technicien au concepteur, ou du responsable du service de presse jusqu'à l'ouvrier de production - peut se trouver dans une situation où il est fréquemment nécessaire de communiquer et important d'utiliser une langue étrangère. Si ces employés ne parlent pas une langue étrangère, l'entreprise devra prendre des mesures pour résoudre les problème des langues" (Hagen, 1998: 1).

Le franchissement des barrières linguistiques et culturelles ne peut se faire que si le matériel communicatif est précis, exact et de très bonne qualité. Ce matériel communicatif, dont font partie les bases de connaissances terminologiques et les produits qui en sont extraits sur différents supports, ne pourra recevoir les qualificatifs ci-dessus que si dans la conception, elle-même, il y a coopération entre l'entreprise, ses spécialistes, ses ouvriers et les terminologues.

L'appel au savoir-faire des terminologues pour l'élaboration, la gestion et la diffusion des connaissances terminologiques d'une activité industrielle constitue, malgré tout, un fait rare et encore un "luxe" pour certaines entreprises. Il faut bien préciser aux industriels que le client achètera plus et mieux dans la langue qu'il parle et si on respecte ses valeurs culturelles. À titre de curiosité, nous nous permettons de suggérer la lecture de Moran (1993) ou de Grobien (1995).

Il est néanmoins indispensable de reconnaître que le problème ne se pose pas seulement sur le plan de la sensibilisation des entreprises et des agents d'activités industrielles. Il subsiste aussi sur le plan de la formation des terminologues. À notre connaissance, le métier de " terminologue " est reconnu dans peu de pays et ses fonctions sont souvent confondues avec celles de rédacteur, de traducteur ou de documentaliste. Il faut donc que les universités réfléchissent, elles aussi, à la question et développent des cursus de formation. Au Portugal, la terminologie en tant que discipline autonome dans les diplômes de formation initiale existe dans une ou deux universités et en tant que spécialisation (après Bac plus 4), elle n'existe que dans une université. Il faut créer un plan de formation pour le travail en entreprise, puisque le peu qu'on fait, pour l'instant, ne mise presque exclusivement que sur la recherche dans le cadre des carrières académiques. Ce défi à la formation et à la préparation de cours spécifiques pour l'industrie à réaliser en contexte d'entreprise doit aussi être relevé par les Associations de Terminologie.

Les connaissances, les savoirs et la terminologie deviennent ainsi des stratégies d'affirmation et de développement industriel. La constitution de bases de connaissances, résultat d'une coopération entre terminologie, industries de la langue, intelligence artificielle et stockage d'information, pourra ainsi faciliter la transmission, simplifier la gestion, grâce à des méthodologies de documentation, du flux d'information qui entre dans l'entreprise et l'ensemble des connaissances qui y sont produites. Ces bases peuvent aussi rassembler les concepts fondamentaux de la culture de l'entreprise et des terminologies dont elle se sert.

Il existe un autre problème. Les entreprises ne mettent pas facilement à disposition leurs données, pour des raisons de culture d'entreprise, pour des raisons de concurrence et pour des raisons de propriété industrielle. Ne soyons pas dupes au point de vouloir que les documents internes soient d'un coup accessibles à tous. L'embauche de spécialistes en gestion d'information et en terminologie résout probablement le problème.

Une nouvelle attitude envers ces questions peut avoir dans ce cas une valeur stratégique.

Le travail en terminologie dans ce cadre est aussi un potentiel non négligeable, un point de départ pour la constitution de réseaux de coopération linguistique, économique et industrielle plurilingues et d'infrastructures terminologiques pour l'Europe.

Exemples concrets :

  • projet de recherche en terminologie bilingue portugais / français dans le domaine de l'industrie pharmaceutique (qui est en cours)
  • projets possibles et en discussion dans les régions transfrontalières Algarve / Andalousie dans les domaines de la terminologie de la fabrication et du transport du sel ou dans la terminologie de la culture des agrumes.

Ces projets sur les domaines interdisciplinaires soulèvent aussi les questions de la communication, de l'échange d'expériences et de connaissances entre domaines différents qui co-existent dans une entreprise. Ce que nous venons de dire montre (faut-il le démontrer ?) la complexité du travail d'organisation, de structuration des sphères d'activités à des fins terminologiques et souligne l'impérieuse nécessité de coopération.

L'idée, non originale, du travail terminologique coopératif que nous exposons insiste sur l'importance des apports des études cognitives sur les catégorisations de la réalité qui ont des implications sur les structurations terminologiques du savoir. Il faut aussi concevoir dans l'activité terminologique les apports de la socioterminologie, voire même de ce qu'on pourrait appeler l'ethnoterminologie. Dans ce cadre, et contrariant un certain caractère du déterminisme mécaniciste (Santos, 1997: 17) et une tendance de privilège aux méthodes qui conduisent à des résultats rapides, nous attachons plus d'importance à la capacité de comprendre le réel (ou d'essayer de le comprendre) qu'aux capacités de le dominer et de le transformer.

Nous sommes convaincus que la coopération (sous toutes ses formes) en sortira gagnante, puisque faire de la terminologie ce n'est pas établir et décrire des listes de termes. N'oublions pas que ces termes sont des manifestations cognitives et linguistiques de groupes au sein desquels des connaissances circulent et se re-construisent sans cesse, se transformant en savoirs actifs ou passifs selon les cas. Gagnante sera aussi l'industrie. Nous prenons ici industrie au sens le plus large, proche de l'acception vieillie présentée dans Le Robert :

"habileté à faire quelque chose ; ensemble des opérations qui concourent à la production et à la circulation des richesses", (Petit Robert, 1996)

mais très éloigné du sens médiéval d'activité secrète. Il s'agit

"de uma actividade económica que se utiliza de uma técnica, dominada, em geral, pela presença de máquinas ou maquinismos, para transformar matérias-primas em artefactos acabados" (Dicionário da língua portuguesa, 1998).

L'industrie produit des biens matériels, scientifiques, linguistiques, terminologiques, qui contribuent à la richesse, probablement parce qu'ils sont des produits de coopération, ex industria.

Références

(1996), Le Petit Robert, Dictionnaires le Robert, Paris

(1998), Dicionário da língua portuguesa, Porto Editora, 8ª ed , Porto

Conceição, M. C. (1997), "La mémoire des termes: analyse conceptuelle", in Actes de La mémoire des mots, Vèmes Journées Scientifiques du Réseau Lexicologie, Terminologie et Traduction de l'AUPELF-UREF, AUPELF-UREF, Tunis

Conceição, M. C. (1999), "Terminologie et transmission du savoir: (re)construction(s) de concepts", in Dyalang, Sémantique des termes et construction des connaissances, Presses Universitaires de Rouen (sous presse), Rouen

Czap, H. (1993), "Guiding principles for (re-)constructing concepts", in Schmitz K., (ed.), Terminology and knowledge engineering, Frankfurt, Indeks Verlag. pp. 16-23

Dury, P. (1997), Étude comparative et diachronique de l'évolution de dix dénominations fondamentales du domaine de l'écologie en anglais et en français, thèse de Doctorat, Université Lumière Lyon II, Lyon

Gaudin, F. (1993), Pour une socioterminologie, des problèmes sémantiques aux pratiques institutionnelles, Publications de l'Université de Rouen, nº182, Rouen

Grobien, (1995), Améliorez vos relations d'affaires avec les allemands, Presses management, Paris

Hagen, S. (1998), La communication à travers les cultures d'entreprises, les secrets de la réussite des entreprises européennes, rapport du projet élaboré dans le cadre du programme européen Leonardo da Vinci, Newcastle upon Tyne, InterAct International

Humboldt, W.v (1990), Sobre la diversidad de la estructura del lenguaje humano y su influencia sobre el desarollo espiritual de la humanidad, Anthropos, Barcelona

Moran, T. (1993), Faire des affaires en Europe : guide culturel, Top éditions, Paris

Parrain-Vidal, J. (1966), La nature du fait dans les sciences sociales, PUF, Paris

Santos, B. (1997), Um discurso sobre as ciências, Edições Afrontamento, 9ª. ed., Lisboa

Thoiron, P. (1994), "La terminologie multilingue : une aide à la maîtrise des concepts", in Meta, 39, pp. 765-773

Van Campenhoudt, M. (1994), Un apport du monde maritime à la terminologie notionnelle multilingue.Etude du dictionnaire du capitaine Heinrich Paasch "De la quille à la pomme de mêt" (1885-1901), Thèse de Doctorat, Université Paris XIII Paris

Xinmu, Z, (1999), "Traduction des signes sociaux", in Meta, 44-1, pp. 110-120

 

_retour à la page principale_