<ENV 282> A.CONDAMINES, DE TOULOUSE (CNRS): PRESENTATION // PRESENTACION
16/01/99 *************Resumen en castellano************ En respuesta a una invitación que seguimos haciendo al conjunto de los participantes de Termilat (somos ya unos 250, de países, idiomas y perfiles diferentes; y estas presentaciones contribuyen a hacer los contactos más fructíferos), se presenta Anne Condamines, de Toulouse. Investigadora en el Centre National de la Recherche Scientifique francés (CNRS), mi formación no es de traductora sino de lingüista, y como lingüista me interesa la terminología: estudio los textos de especialidad (o especializados) con los métodos de la lingüística pues estimo que son perfectamente adecuados. Acabo de realizar, por ejemplo, un estudio sobre nominalizaciones en un corpus de especialidad Mi trabajo me lleva al encuentro de otras disciplinas, como la inteligencia artificial (1) y a trabajar con empresas (2). 1) Como la terminología, la IA trata de modelizar los datos terminológicos, aunque de manera más formal. En 1994 formamos, con Didier Bourigault, un grupo de investigación interdisciplinaria acerca de los aportes recíprocos de las dos disciplinas. Los encuentros TIA (y en particular TIA'99)* proceden de este grupo. 2) Trabajar en terminología, incluso desde un punto de vista teórico, supone el acceso a corpus especializados. Frecuentemente, estos corpus los recibimos de empresas, según contratos. Uno de mis objetivos es valorizar el trabajo en estos corpus, mostrando que pueden tener otro interés que la mera traducción. Una
y otra interacción (con investigadores en IA y con empresas)
nos llevó a trabajar con el concepto de Bases de Conocimientos
Terminológicos:
Anne
Condamines
Afin d'améliorer la connaissance réciproque entre ceux qui participent de Termilat, nous invitons chaque colistier qui ne l'a pas encore fait à se présenter à l'ensemble du groupe. Nous sommes maintenant quelque 250 personnes de pays, langues et profils différents: mieux nous connaître nous aide à établir ou à rendre nos contacts plus fructueux. Chercheur au CNRS, je ne viens pas du tout de la traduction: je m'intéresse à la terminologie en tant que linguiste. J'étudie les textes spécialisés et la terminologie avec les méthodes de la linguistique car j'estime qu'elle est tout à fait adaptée pour ces deux objets. Par exemple, je viens de faire une étude sur les nominalisations dans un corpus spécialisé. Mon travail de réflexion m'amène d'une part à rencontrer d'autres disciplines, comme l'intelligence artificielle (1) et, d'autre part, à travailler avec des entreprises (2). 1) Tout comme la terminologie, l'IA vise à modéliser les données terminologiques, même si c'est dans une perspective plus formelle. Ce constat m'a amenée à constituer en 1994, avec Didier Bourigault, un groupe de recherche interdisciplinaire sur les apports possibles des deux disciplines. Les rencontres TIA (en particulier, TIA'99)* sont une émanation de ce groupe. 2) Travailler sur la terminologie, même dans une perspective théorique, suppose d'avoir accès à des corpus spécialisés. Ces corpus nous sont, le plus souvent, fournis pas des entreprises dans le cadre de contrats. Un de mes objectifs est de valoriser le travail sur ces corpus en montrant qu'il peut avoir d'autres intérêts que la seule traduction. Ce travail avec des entreprises m'a valu, en 1994, le prix ANVIE/CNRS de valorisation de la recherche en sciences humaines dans les entreprises. Ces
différentes interactions (avec des chercheurs en IA + avec
des entreprises) nous a amenés à travailler sur le
concept de Bases de Connaissances Terminologiques: Voici, très brièvement résumés, mes principaux centre d'intérêt. Cordialement Anne
Condamines
|