Ce numéro a été réalisé avec le soutien de la Délégation générale à la langue française (DGLF)


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LINGUISTIQUE ET LANGUES


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L'ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE

Le terme "francophonie" est créé en 1880 par le géographe Onésime Reclus, pour définir l'ensemble des personnes et des pays utilisant la langue française. Quatre-vingt-dix-annés plus tard, le 20 mars 1970, le premier organisme intergouvernemental francophone est créé lors de la conférence de Niamey, au Niger: l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)1

Après le dernier Sommet francophone, célébré à Hanoi en novembre 1997, l'ACCT est devenue une institution politique à part entière avec la création de la fonction de secrétaire général, poste exercé depuis lors par M. Boutros Boutros-Ghali. Elle a pris le nom d'Organisation internationale de la Francophonie (ou, tout simplement, Francophonie). Le Secrétaire général est élu pour quatre ans renouvelables par le Sommet ; il est le porte-parole politique et le représentant de la Francophonie au niveau international.

L' Organisation internationale de la Francophonie regoupe actuellement quarante-neuf Etats et gouvernements partageant la langue française : Belgique, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Canada-Nouveau Brunswick, Canada-Québec, Cap-Vert, Centrafrique, Communauté française de Belgique, Comores, Congo, R.D. du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Dominique, Egypte, France, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Haïti, Laos, Liban, Luxembourg, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Monaco, Niger, Roumanie, Rwanda, Sainte-Lucie, São Tomé e Principe, Sénégal, Seychelles, Suisse, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam. Elle a admis également trois Etats observateurs : l'Albanie, la République de Macédoine et la Pologne.

Les instances de la Francophonie

· la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement, également appelée "Sommet", qui traite des grandes questions politiques, économiques et culturelles d'actualité. Elle adopte un plan d'action dont la mise en œuvre est confiée aux différents opérateurs de la Francophonie.

· la Conférence ministérielle de la Francophonie, composée des ministres des affaires étrangères et/ou de la Francophonie.

· le Conseil permanent de la Francophonie, organe permanent de la Francophonie institutionnelle, présidée par le secrétaire général est composé des représentants personnels des chefs d'Etat et de gouvernement.

Les opérateurs de la Francophonie

· Opérateur principal : l'Agence de la Francophonie
L'Agence intergouvernementale de la Francophonie est en charge de la mise en œuvre des programmes de coopération culturelle, scientifique, technique, économique et juridique. Elle appuie son action sur ses trois bureaux régionaux (Afrique de l'Ouest à Lomé, Afrique centrale à Librevillle, Asie-Pacifique à Hanoi) et les correspondants nationaux présents dans chacun des pays membres, ainsi que sur l'Institut francophone et des nouvelles technologies de l'information et de la formation à Bordeaux. L'administrateur général de l'Agence est depuis 1997, Monsieur Roger Dehaybe.

· Un des opérateurs directs : l'Agence universitaire de la Francophonie
Opérateur direct des Sommets dans le domaine des l'enseignement supérieur et de la recherche, elle regroupe la plupart des universités totalement ou partiellement de langue française (ex AUPELF-UREF), ainsi que les grandes écoles et les organismes de recherche. Dans son cadre ont lieu la plupart des efforts portés sur le traitement informatique du français et des langues partenaires.
Agence (internationale) de la Francophonie, 13, quai André Citroën, 75015 Paris, France. Tél. : (33.1) 44.37.33.00. Télécopie : (33.1) 45.79.14.98.
Agence universitaire de la Francophonie, 4, place de la Sorbonne, 75005 Paris, France. Tél. : (33.1) 44.41.18.18. Télécopie : (33.1) 44.41.18.19 

 


Notes

1. Le numéro hors-série de Terminometro "La terminologie en France" (1995) comporte un dossier sur la coopération francophone, dont les articles "Les dates de la francophonie" et "L'ACCT et la terminologie" (p. 30-35).